Aux Seins de Paris
Ce projet a fait naître une nouvelle perception portée sur les sculptures qui ornent l’espace parisien. Ces œuvres, parfois dénudées ou révélant seulement un sein nu, jouent subtilement avec les variations d’ombre et de lumière, influencées par le passage du temps ou les caprices du climat. Prendre le temps de les regarder permet d’appréhender ce qui échappe souvent à l’œil distrait des passants : les creux, les pleins, les rondeurs et les textures, incarnations de la perfection anatomique féminine. Ici magnifiées par le temps.
Prendre le temps de les contempler, en variant les angles de vue, révèle leurs aspects changeants. Selon la lumière et la perspective, les impressions se transforment : les lignes se redéfinissent, les postures se métamorphosent, les expressions des visages ou le regard s’éclairent autrement.
Témoins d’une autre époque, ces gardiennes intemporelles s’intègrent pleinement à leur environnement. Les marques du temps inscrites sur leur surface – cicatrices émouvantes gravées dans leur peau de pierre, surfaces polies, fissures – témoignent de leur âge avancé, tout en renforçant leur charme éternel. L’enchantement qu’elles suscitent semble figé dans leur matière, comme une vie pétrifiée.
Quant au sein dévoilé, cet organe parmi les plus représentés dans l’histoire de l’art, fascine depuis toujours, autant qu’il nourrit. Les artistes n’ont cessé de l’exposer à travers diverses allégories, illustrant son poids symbolique. Emblème de féminité, de sensualité et de maternité, le sein oscille dans le débat entre rejet et admiration, mais demeure une quintessence d’harmonie, d’équilibre et de perfection.
Incontestablement, les seins nus font partie du patrimoine visuel de Paris, présents dans tous les arrondissements. Delphine les a photographiés un à un : plus de 400 sculptures recensées et réunies dans un ouvrage intitulé Aux Seins de Paris, cartographiés arrondissement par arrondissement.
Prendre le temps de les contempler, en variant les angles de vue, révèle leurs aspects changeants. Selon la lumière et la perspective, les impressions se transforment : les lignes se redéfinissent, les postures se métamorphosent, les expressions des visages ou le regard s’éclairent autrement.
Témoins d’une autre époque, ces gardiennes intemporelles s’intègrent pleinement à leur environnement. Les marques du temps inscrites sur leur surface – cicatrices émouvantes gravées dans leur peau de pierre, surfaces polies, fissures – témoignent de leur âge avancé, tout en renforçant leur charme éternel. L’enchantement qu’elles suscitent semble figé dans leur matière, comme une vie pétrifiée.
Quant au sein dévoilé, cet organe parmi les plus représentés dans l’histoire de l’art, fascine depuis toujours, autant qu’il nourrit. Les artistes n’ont cessé de l’exposer à travers diverses allégories, illustrant son poids symbolique. Emblème de féminité, de sensualité et de maternité, le sein oscille dans le débat entre rejet et admiration, mais demeure une quintessence d’harmonie, d’équilibre et de perfection.
Ne jamais le cacher, comme tout ce que l’on saurait, ou non, voir.




















































