
Exposition 27, 28 et 29 juin 2025
La péniche Fleur Bleue, située en bordure du bois de Boulogne, s'était métamorphosée pour l’occasion en galerie flottante, afin d’accueillir mes deux séries d’œuvres : "OctoChaos" et "Ainsi discernons-nous".
Exposer ses œuvres, c’est bien plus que montrer ce qu’on a fait — c’est montrer qui l’on est. C’est dévoiler une part de soi, intime, parfois fragile, souvent silencieuse. Créer, c’est ressentir. Exposer, c’est offrir. Offrir ce qui nous traverse, ce qui nous construit. Vous laisser entrer, le temps d’un regard, dans l’espace nu de notre imaginaire.

OktoChaos Maitso
Matière fluide & contour graphique : une rencontre entre spontanéité et structure
Au cœur de cette composition, la forme centrale, libre et organique, suggère tour à tour :
Autour de cette effusion instinctive, l'encadrement tracé à main levée sans intention figée, agit comme un écrin protecteur, un dialogue ornemental avec la matière fluide qu’il entoure. Il ne contient pas, mais révèle. Il ne fige pas, mais met en lumière l’énergie centrale, en créant un jeu de tension fertile entre le geste instinctif et le trait maîtrisé.
Au cœur de cette composition, la forme centrale, libre et organique, suggère tour à tour :
- un paysage forestier vu du ciel,
- des nuées végétales ou atmosphériques,
- ou encore une forme de vie aquatique en pleine expansion, entre algue et corail.
Autour de cette effusion instinctive, l'encadrement tracé à main levée sans intention figée, agit comme un écrin protecteur, un dialogue ornemental avec la matière fluide qu’il entoure. Il ne contient pas, mais révèle. Il ne fige pas, mais met en lumière l’énergie centrale, en créant un jeu de tension fertile entre le geste instinctif et le trait maîtrisé.
Papier arches 640g
Format 77 x 57

Montréal. Avril - juin 2025
Montréal, au mois d’avril, c’était un printemps timide, un corps encore frileux. Les trottoirs étaient mouillés, les manteaux pas tout à fait rangés, et les sourires, eux, bien présents. Ma petite-fille n’était pas encore née, mais déjà tout vibrait d’attente — comme ces arbres encore nus, tendus vers la lumière, prêts à éclater en vert à la première caresse du soleil.
En mai, Montréal m’offrait un bouleversement doux et immense : celui de devenir grand-mère.
De retour en juin à Montréal, la ville s’était métamorphosée, tout comme moi, au contact de ma petite-fille. Les parcs résonnaient de rires, les arbres débordaient de vert, et la ville semblait respirer plus large, plus libre. Les terrasses bourdonnaient, les vélos zigzaguaient.
Montréal est une ville hétéroclite. Un mélange de langues, d’odeurs, de rythmes, de cœurs. Un joyeux patchwork où rien ne se ressemble, et pourtant tout se tient. Son architecture en est le reflet : briques anciennes et tours modernes, escaliers en colimaçon accrochés aux façades, maisons colorées, qui cohabitent sans jamais se contredire. Chaque bâtiment raconte une histoire différente —et ensemble, ils écrivent celle de Montréal.
En mai, Montréal m’offrait un bouleversement doux et immense : celui de devenir grand-mère.
De retour en juin à Montréal, la ville s’était métamorphosée, tout comme moi, au contact de ma petite-fille. Les parcs résonnaient de rires, les arbres débordaient de vert, et la ville semblait respirer plus large, plus libre. Les terrasses bourdonnaient, les vélos zigzaguaient.
Montréal est une ville hétéroclite. Un mélange de langues, d’odeurs, de rythmes, de cœurs. Un joyeux patchwork où rien ne se ressemble, et pourtant tout se tient. Son architecture en est le reflet : briques anciennes et tours modernes, escaliers en colimaçon accrochés aux façades, maisons colorées, qui cohabitent sans jamais se contredire. Chaque bâtiment raconte une histoire différente —et ensemble, ils écrivent celle de Montréal.













Les oiseaux en Seine
J’habite sur une péniche, amarrée paisiblement sur la Seine, en lisière de l’effervescence parisienne, mais en plein cœur d’un autre monde. Ici, l’eau berce mes journées. Le printemps est une saison particulière sur la Seine. C’est la grande saison des naissances. Chaque matin, la rive s’éveille dans une chorégraphie de plumes et de chants. Les oiseaux sont partout, leur présence donne vie à ce théâtre naturel qui m’entoure.













Seine Urbaine
Ma péniche est une base d’observation, un poste avancé au cœur de la nature, mon terrain de jeu. Habiter sur l’eau, c’est vivre en lien direct avec les éléments. Le ciel, le vent, la pluie, le brouillard, la lumière... tout devient plus palpable. Photographier ce fleuve vivant, ce ciel immense et habité, c’est capturer l’éphémère.









L'Islande, la beauté en tension
Eté 2024. L’Islande est une terre de contrastes puissants, où la glace côtoie le feu, et où chaque paysage semble tout droit sorti d’un rêve ancien. Dans cette immensité sauvage, la solitude est profonde, palpable – mais jamais pesante. Elle apaise, invite à l’introspection et fait naître une joie étrange et sincère : celle d’être seul face à quelque chose de plus grand que soi. Voyager en Islande, c’est se reconnecter au monde, c'est se reconnecter au silence. J’ai capturé l’Islande sans compter. Les photos que j'ai choisi de vous présenter murmurent la solitude, baignées dans une atmosphère sourde, parfois lourde mais aussi parfois pleines de couleurs et de vie, comme ce puffin, des oiseaux profondément touchants.











