
Vendredi 14 novembre 2025de 19h à 23hLe temps d’une soirée Pigments, tanins, noirs en fusion Côte à côte
Le temps d’une soirée
Pigments, tanins, noirs en fusion
Côte à côte
Lors de cette soirée, trois événements se conjuguent en un : une dégustation de vins en lien avec mes œuvres " OktoChaos ", la présentation d’une nouvelle série " ainsi discernons-nous ", et un nouveau projet photographique " œ ".

œ
Entre Boulogne Billancourt et Saint-Cloud, la passerelle de l’Avre s’élève, trait d’union suspendu entre deux rives. Autour d’elle, un territoire vibrant d’ombre et de lumière se déploie, où se mêlent nature, architecture, mouvements de l’eau, présence humaine et souffle du ciel.
Ces résonances, je les explore à travers une série de compositions en noir et blanc. Chaque photographie est née de la rencontre de deux photographies, révélant une réalité autre, faite de correspondances et d’échos. Le noir et blanc s’impose comme une évidence, ouvrant un espace où la densité d’un ciel, la vibration d’un reflet et la texture de l’eau deviennent langage. Certaines images s’aventurent vers l’abstraction, bulles, végétaux immergés, traces mouvantes , respirations suspendues entre deux plans du monde, révélant ce qui se devine. Ces compositions sont autant de fragments d’un lieu en métamorphose, où architecture, nature et présence humaine s’entrelacent dans un dialogue silencieux, et où le visible, peu à peu, se transforme en mémoire.
Ces résonances, je les explore à travers une série de compositions en noir et blanc. Chaque photographie est née de la rencontre de deux photographies, révélant une réalité autre, faite de correspondances et d’échos. Le noir et blanc s’impose comme une évidence, ouvrant un espace où la densité d’un ciel, la vibration d’un reflet et la texture de l’eau deviennent langage. Certaines images s’aventurent vers l’abstraction, bulles, végétaux immergés, traces mouvantes , respirations suspendues entre deux plans du monde, révélant ce qui se devine. Ces compositions sont autant de fragments d’un lieu en métamorphose, où architecture, nature et présence humaine s’entrelacent dans un dialogue silencieux, et où le visible, peu à peu, se transforme en mémoire.

Octobre 2025 - Chantier naval des Hauts de Lutèce à Saint-Cloud
J’aime cet espace de feu et d’ombre, où le geste façonne la lumière.
Dans ce lieu de forge et de réparation, la lumière s’invente, à chaque instant, sur la peau de l’acier.
C’est un théâtre discret, une alchimie, où l’homme et le métal se mesurent, les corps, glissés sous la coque, profilées dans l’éclat des étincelles et dans la brume des fumées.
Dans ce lieu de forge et de réparation, la lumière s’invente, à chaque instant, sur la peau de l’acier.
C’est un théâtre discret, une alchimie, où l’homme et le métal se mesurent, les corps, glissés sous la coque, profilées dans l’éclat des étincelles et dans la brume des fumées.

















Septembre 2025 - À fleur de Seine
Je vis sur une péniche, au rythme de la Seine et du flot de la ville, entre la présence tenace de la nature et l’intensité urbaine. Photographier ce quotidien s’est imposé comme une évidence : saisir cette vie suspendue entre deux mondes. Chaque jour révèle ses contrastes : la nature qui persiste entre les immeubles et les ponts, des passerelles qui invitent à contempler, seul ou en famille, un lever ou un coucher de soleil, mais aussi à observer toute la vie animée de la Seine.









































Juillet - Aout 2025. Partout, les mêmes gestes.
Peu importe le pays, la langue, l’heure ou la lumière : il y a ces mains levées, ces visages penchés, ces regards qui regardent un écran. C’est fascinant.
Partout où je vais, je photographie ce moment précis : quelqu’un qui se prend en photo, ou qui parle à quelqu’un d’absent, ou qui regarde à travers une lentille minuscule.
Les lieux changent… Mais le geste, lui, reste le même. Un petit rituel moderne, familier, presque sacré.
Ce n’est pas un jugement. C’est un clin d’œil. Un miroir aussi.
Parce qu’en vérité, nous le faisons tous. Alors j’essaie juste de le voir autrement.
Partout où je vais, je photographie ce moment précis : quelqu’un qui se prend en photo, ou qui parle à quelqu’un d’absent, ou qui regarde à travers une lentille minuscule.
Les lieux changent… Mais le geste, lui, reste le même. Un petit rituel moderne, familier, presque sacré.
Ce n’est pas un jugement. C’est un clin d’œil. Un miroir aussi.
Parce qu’en vérité, nous le faisons tous. Alors j’essaie juste de le voir autrement.









Bali. Aout 2025. Le surf, un langage brut et précis.
Il y a dans leurs mouvements une tension étonnante. Une souplesse intense, tenue à vif. Chaque geste semble né de l’urgence et du calme mêlés. Comme s’ils dansaient avec la mer pour mieux en apprivoiser la force.
Le noir et blanc me permet d’aller à l’essentiel. De laisser les éléments parler : l’eau, le corps, l’énergie. Ce contraste révèle ce que la couleur aurait peut-être adoucir.
Ce ne sont pas seulement des images de surf. Ce sont des instants de maîtrise fragile, où tout peut basculer. À la fin du jour, tout s’adoucit, sauf la mer. La couleur change tout, elle apporte un vertige presque sacré.
Ce ne sont pas seulement des images de surf. Ce sont des instants de maîtrise fragile, où tout peut basculer. À la fin du jour, tout s’adoucit, sauf la mer. La couleur change tout, elle apporte un vertige presque sacré.









Bali. Aout 2025
À Bali, tout attire l’œil : les temples aux détails minutieux, les sculptures habitées de légendes, les rizières étagées comme des toiles vivantes. Puis vient la mer, puissante, parfois brute et les plages, où flotte une atmosphère joyeuse, festive, presque insouciante.
Mais au-delà de cette beauté éclatante, ce sont les Balinais qui m’ont le plus inspirée. Ce n’est pas seulement ce qu’ils donnent à voir, mais ce qu’ils imposent : un autre rythme. Par leur manière d’être, de se mouvoir, de vivre, ils nous obligent à ralentir. À regarder autrement.
À Bali, ce sont eux que j’ai eu envie de capter. Pas pour figer un sourire, mais pour saisir un moment, un geste, une présence.
Mais au-delà de cette beauté éclatante, ce sont les Balinais qui m’ont le plus inspirée. Ce n’est pas seulement ce qu’ils donnent à voir, mais ce qu’ils imposent : un autre rythme. Par leur manière d’être, de se mouvoir, de vivre, ils nous obligent à ralentir. À regarder autrement.
À Bali, ce sont eux que j’ai eu envie de capter. Pas pour figer un sourire, mais pour saisir un moment, un geste, une présence.

























Venise. Juillet 2025
Je l’ai découverte la nuit, Venise. Enfin silencieuse, comme retenue. C’est dans ces heures tardives qu’elle se dévoile autrement, entre ombre et lumière. Les ruelles s’étirent dans une pénombre mouvante, les reflets glissent sur les canaux, et le linge suspendu apparaît comme une trace discrète de vie, suspendue dans le calme. La ville semble garder ses secrets pour ceux qui la traversent sans bruit.
Puis vient le jour, éclatant toujours. Les couleurs jaillissent, les façades s’animent, la foule afflue. Et au milieu de cette agitation, les gondoles glissent lentement. Elles sont l’âme historique de Venise, fidèles à sa mémoire, flottant entre passé et présent comme si le temps n’avait pas de prise.
On marche, sans but. Une ruelle en appelle une autre, un pont, un détour, une impasse. On se perd, on recommence. Venise ne se visite pas, elle s’apprivoise. Et lorsqu’on ne se perd plus, c’est qu’il est temps de partir.
Parfois, je m’arrête. Je m’installe en terrasse, place Saint-Marc. Autour de moi, les touristes, rivés à leurs téléphones ou à leur appareil photo. Je les regarde, fascinée : eux dans la frénésie, moi dans l’attente. C’est une autre scène qui se joue, presque théâtrale, et elle aussi mérite d’être regardée.
Puis je repars, souvent vers une église ou un musée. Là, tout devient plus feutré. Les sculptures surgissent de la pénombre, sans mise en lumière, presque secrètes. Dans cette obscurité tranquille, un visage sculpté, un geste figé prennent soudain une présence troublante. La pierre semble respirer.
Et quand la ville devient trop pleine, je traverse la lagune, le temps d’un matin au Lido. Là, Venise change de rythme. La douceur de vivre à l'Italienne.
Puis vient le jour, éclatant toujours. Les couleurs jaillissent, les façades s’animent, la foule afflue. Et au milieu de cette agitation, les gondoles glissent lentement. Elles sont l’âme historique de Venise, fidèles à sa mémoire, flottant entre passé et présent comme si le temps n’avait pas de prise.
On marche, sans but. Une ruelle en appelle une autre, un pont, un détour, une impasse. On se perd, on recommence. Venise ne se visite pas, elle s’apprivoise. Et lorsqu’on ne se perd plus, c’est qu’il est temps de partir.
Parfois, je m’arrête. Je m’installe en terrasse, place Saint-Marc. Autour de moi, les touristes, rivés à leurs téléphones ou à leur appareil photo. Je les regarde, fascinée : eux dans la frénésie, moi dans l’attente. C’est une autre scène qui se joue, presque théâtrale, et elle aussi mérite d’être regardée.
Puis je repars, souvent vers une église ou un musée. Là, tout devient plus feutré. Les sculptures surgissent de la pénombre, sans mise en lumière, presque secrètes. Dans cette obscurité tranquille, un visage sculpté, un geste figé prennent soudain une présence troublante. La pierre semble respirer.
Et quand la ville devient trop pleine, je traverse la lagune, le temps d’un matin au Lido. Là, Venise change de rythme. La douceur de vivre à l'Italienne.

















Exposition 27, 28 et 29 juin 2025
La péniche Fleur Bleue, située en bordure du bois de Boulogne, s'était métamorphosée pour l’occasion en galerie flottante, afin d’accueillir mes deux séries d’œuvres : "OctoChaos" et "Ainsi discernons-nous".
Exposer ses œuvres, c’est bien plus que montrer ce qu’on a fait — c’est montrer qui l’on est. C’est dévoiler une part de soi, intime, parfois fragile, souvent silencieuse. Créer, c’est ressentir. Exposer, c’est offrir. Offrir ce qui nous traverse, ce qui nous construit. Vous laisser entrer, le temps d’un regard, dans l’espace nu de notre imaginaire.

OktoChaos Maitso
Matière fluide & contour graphique : une rencontre entre spontanéité et structure
Au cœur de cette composition, la forme centrale, libre et organique, suggère tour à tour :
Autour de cette effusion instinctive, l'encadrement tracé à main levée sans intention figée, agit comme un écrin protecteur, un dialogue ornemental avec la matière fluide qu’il entoure. Il ne contient pas, mais révèle. Il ne fige pas, mais met en lumière l’énergie centrale, en créant un jeu de tension fertile entre le geste instinctif et le trait maîtrisé.
Au cœur de cette composition, la forme centrale, libre et organique, suggère tour à tour :
- un paysage forestier vu du ciel,
- des nuées végétales ou atmosphériques,
- ou encore une forme de vie aquatique en pleine expansion, entre algue et corail.
Autour de cette effusion instinctive, l'encadrement tracé à main levée sans intention figée, agit comme un écrin protecteur, un dialogue ornemental avec la matière fluide qu’il entoure. Il ne contient pas, mais révèle. Il ne fige pas, mais met en lumière l’énergie centrale, en créant un jeu de tension fertile entre le geste instinctif et le trait maîtrisé.
Papier arches 640g
Format 77 x 57

Montréal. Avril - juin 2025
Montréal, au mois d’avril, c’était un printemps timide, un corps encore frileux. Les trottoirs étaient mouillés, les manteaux pas tout à fait rangés, et les sourires, eux, bien présents. Ma petite-fille n’était pas encore née, mais déjà tout vibrait d’attente — comme ces arbres encore nus, tendus vers la lumière, prêts à éclater en vert à la première caresse du soleil.
En mai, Montréal m’offrait un bouleversement doux et immense : celui de devenir grand-mère.
De retour en juin à Montréal, la ville s’était métamorphosée, tout comme moi, au contact de ma petite-fille. Les parcs résonnaient de rires, les arbres débordaient de vert, et la ville semblait respirer plus large, plus libre. Les terrasses bourdonnaient, les vélos zigzaguaient.
Montréal est une ville hétéroclite. Un mélange de langues, d’odeurs, de rythmes, de cœurs. Un joyeux patchwork où rien ne se ressemble, et pourtant tout se tient. Son architecture en est le reflet : briques anciennes et tours modernes, escaliers en colimaçon accrochés aux façades, maisons colorées, qui cohabitent sans jamais se contredire. Chaque bâtiment raconte une histoire différente —et ensemble, ils écrivent celle de Montréal.
En mai, Montréal m’offrait un bouleversement doux et immense : celui de devenir grand-mère.
De retour en juin à Montréal, la ville s’était métamorphosée, tout comme moi, au contact de ma petite-fille. Les parcs résonnaient de rires, les arbres débordaient de vert, et la ville semblait respirer plus large, plus libre. Les terrasses bourdonnaient, les vélos zigzaguaient.
Montréal est une ville hétéroclite. Un mélange de langues, d’odeurs, de rythmes, de cœurs. Un joyeux patchwork où rien ne se ressemble, et pourtant tout se tient. Son architecture en est le reflet : briques anciennes et tours modernes, escaliers en colimaçon accrochés aux façades, maisons colorées, qui cohabitent sans jamais se contredire. Chaque bâtiment raconte une histoire différente —et ensemble, ils écrivent celle de Montréal.













Les oiseaux en Seine
J’habite sur une péniche, amarrée paisiblement sur la Seine, en lisière de l’effervescence parisienne, mais en plein cœur d’un autre monde. Ici, l’eau berce mes journées. Le printemps est une saison particulière sur la Seine. C’est la grande saison des naissances. Chaque matin, la rive s’éveille dans une chorégraphie de plumes et de chants. Les oiseaux sont partout, leur présence donne vie à ce théâtre naturel qui m’entoure.













Seine Urbaine
Ma péniche est une base d’observation, un poste avancé au cœur de la nature, mon terrain de jeu. Habiter sur l’eau, c’est vivre en lien direct avec les éléments. Le ciel, le vent, la pluie, le brouillard, la lumière... tout devient plus palpable. Photographier ce fleuve vivant, ce ciel immense et habité, c’est capturer l’éphémère.









L'Islande, la beauté en tension
Eté 2024. L’Islande est une terre de contrastes puissants, où la glace côtoie le feu, et où chaque paysage semble tout droit sorti d’un rêve ancien. Dans cette immensité sauvage, la solitude est profonde, palpable – mais jamais pesante. Elle apaise, invite à l’introspection et fait naître une joie étrange et sincère : celle d’être seul face à quelque chose de plus grand que soi. Voyager en Islande, c’est se reconnecter au monde, c'est se reconnecter au silence. J’ai capturé l’Islande sans compter. Les photos que j'ai choisi de vous présenter murmurent la solitude, baignées dans une atmosphère sourde, parfois lourde mais aussi parfois pleines de couleurs et de vie, comme ce puffin, des oiseaux profondément touchants.











